Non à l'exclusion, oui au vivre ensemble !

Depuis plusieurs semaines, une polémique entoure la future installation d'un Centre d'Hébergement et de Réinsertion Sociale (C.H.R.S.) sur le site de l'ancienne caserne Foix Lescun, proche du quartier de La Gespe. Cette polémique est attisée par le maire UMP de Tarbes qui parle de « dévalorisation » du quartier et s'oppose avec vigueur à ce projet social.

La liste Tarbes Citoyenne tient à faire connaître son soutien à ce projet et dénonce la position du maire qui refuse de voir la misère en face et préfère la reléguer à la périphérie de la ville. Cela rappelle la triste période des cagots du moyen Age, qui étaient mis à l'écart de la société notamment ici en Bigorre. A l'époque c'était la peur de la lèpre qui agissait, aujourd'hui c'est celle des pauvres.

A la stigmatisation et à l'exclusion de ceux qui connaissent des difficultés de la vie, nous préférons la considération et travailler à l'inclusion, c'est à dire remettre dans la société ceux que les aléas de la vie en ont éloignés.

Les CHRS jouent un rôle prépondérant dans l'accueil et l'accompagnement des personnes les plus en difficultés. Nous devons soutenir leur action qui contribue à redonner de la dignité à ceux qui ont tout perdu.

Partisans de la mixité sociale et du vivre ensemble, la liste Tarbes Citoyenne propose qu'une vaste médiation soit engagée pour lever les nombreuses idées fausses qui circulent actuellement concernant l'implantation de ce CHRS. Il est intolérable par exemple d'annoncer, comme le maire de Tarbes l'a fait, que « l'impact d'un CHRS est souvent dommageable sur son environnement ». Ce préjugé est démenti par les faits et les CHRS contribuent, bien au contraire, à réduire les dommages qui peuvent être causés par certaines personnes qui vivent dans la rue.

Nous devons, en tant que citoyens de gauche, contribuer à modifier les regards portés sur ces personnes. Nous proposons la création d'espaces de dialogue et de lien afin de participer à la transformation du climat de défiance en une relation de confiance entre les habitants du quartier et les personnes en situation d'exclusion.

Depuis plusieurs semaines, une polémique entoure la future installation d'un Centre d'Hébergement et de Réinsertion Sociale (C.H.R.S.) sur le site de l'ancienne caserne Foix Lescun, proche du quartier de La Gespe. Cette polémique est attisée par le maire UMP de Tarbes qui parle de « dévalorisation » du quartier et s'oppose avec vigueur à ce projet social.

La liste Tarbes Citoyenne tient à faire connaître son soutien à ce projet et dénonce la position du maire qui refuse de voir la misère en face et préfère la reléguer à la périphérie de la ville. Cela rappelle la triste période des cagots du moyen Age, qui étaient mis à l'écart de la société notamment ici en Bigorre. A l'époque c'était la peur de la lèpre qui agissait, aujourd'hui c'est celle des pauvres.

A la stigmatisation et à l'exclusion de ceux qui connaissent des difficultés de la vie, nous préférons la considération et travailler à l'inclusion, c'est à dire remettre dans la société ceux que les aléas de la vie en ont éloignés.

Les CHRS jouent un rôle prépondérant dans l'accueil et l'accompagnement des personnes les plus en difficultés. Nous devons soutenir leur action qui contribue à redonner de la dignité à ceux qui ont tout perdu.

Partisans de la mixité sociale et du vivre ensemble, la liste Tarbes Citoyenne propose qu'une vaste médiation soit engagée pour lever les nombreuses idées fausses qui circulent actuellement concernant l'implantation de ce CHRS. Il est intolérable par exemple d'annoncer, comme le maire de Tarbes l'a fait, que « l'impact d'un CHRS est souvent dommageable sur son environnement ». Ce préjugé est démenti par les faits et les CHRS contribuent, bien au contraire, à réduire les dommages qui peuvent être causés par certaines personnes qui vivent dans la rue.

Nous devons, en tant que citoyens de gauche, contribuer à modifier les regards portés sur ces personnes. Nous proposons la création d'espaces de dialogue et de lien afin de participer à la transformation du climat de défiance en une relation de confiance entre les habitants du quartier et les personnes en situation d'exclusion.