Tarbes n'a pas besoin d'un maire pour s'occuper des « beaux quartiers », mais d'une majorité municipale pour faire vivre la justice sociale.

Publié le 19 Janvier 2014

 

Dans une brochure, qui est en cours de distribution dans les foyers, le maire sortant de Tarbes se livre à un bilan de ses 12 ans de mandat.

 

  Photos à l'appui, nous découvrons notre ville "avant" puis "après". Résumons le message implicite : hier, avec la gauche « Tarbes était out, vieille, moche et immobile », puis la fée UMP Trémège s'est penchée sur sa destinée, et voilà que maintenant « Tarbes est là, jeune, belle et dynamique ».

 

  La communication par l'image peut faire effet sur papier glacé. À l'épreuve des faits, elle se révèle comme un trompe-l'œil, une farce grossière, et une propagande truffée de contre-vérités !

 

  La première est de vouloir nous faire croire que la politique « Trémège » viserait à améliorer la vie de tous les Tarbais.

  Certes, il y a la rénovation de la halle Brauhauban ou l'aménagement du site de l'Arsenal, qui se sont taillé la part du lion dans les budgets de la ville. Mais il y a également les laissés pour compte de la municipalité, ceux qui n'ont pas droit aux photos : Mouysset, Solazur, les parents pauvres de la politique de la ville, Bel Air et une partie importante du parc logement SEMI privée de rénovations, tandis que les résidences défiscalisées restent vides d'habitants...

  Il y a encore ces milliers de Tarbaises et de Tarbais, dont il faudra plus qu'un coup de peinture et un replâtrage de façade pour sécuriser les parcours de vie !

 

  La deuxième est de tenter de nous faire prendre des vessies pour des lanternes, et de raconter des histoires. Tarbes n'a pas attendu 2001 pour entrer dans la modernité. Pour ne prendre que quelques exemples, le rachat et la première rénovation du Carmel, les premières rénovations du Théâtre des Nouveautés, les grands travaux de la Mairie menacée d'effondrement, l'hôpital de l'Ayguerotte, la Villa Fould et plus généralement tous les parcs, la ZAC de l'Ormeau, l'axe Foch-Brauhauban, le vélodrome, les jardins familiaux, la création de l'Office du Tourisme, sont, entre autres, des réalisations des anciennes municipalités, Chastellain et Erraçarret. Gérard Trémège s'est contenté d'entretenir cet héritage, c'est bien le minimum qu'il pouvait faire.

 

  En revanche, c'est sous ses mandats que notre ville a fortement perdu de son attractivité, et qu'a eu lieu un spectaculaire déclin démographique, comme le montrent implacablement les derniers chiffres de l'INSEE.
 

  « J'embellis Tarbes pour embellir la vie des Tarbais », répétait encore le maire candidat à sa propre succession, lors de sa cérémonie des vœux à la population. Sauf que la gestion des bâtiments et de la voirie fait partie du travail courant d'une ville, quelle que soit l'équipe élue. Répondre aux urgences d'une population relève d'un vrai choix politique.

 

  Tarbes n'a pas besoin d'un maire pour s'occuper des « beaux quartiers ». Tarbes a besoin d'une majorité municipale pour faire vivre la justice sociale, l'égalité des droits entre Tarbais, et la démocratie.

Avec Tarbes Citoyenne, nous construirons cette majorité !

 

Marie-Pierre VIEU et Laurent ROUGÉ

 

Publié dans #Désintox

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