Tarbes Citoyenne "au plus près des gens"

Publié le 19 Mars 2014

Article publié dans la Dépêche du Midi le 17/03/2014:

 

 

Au pied des barres, le dialogue se noue rapidement. Et le débat est intéressant./Photo DDM, Laurent Dard.

Au pied des barres, le dialogue se noue rapidement. Et le débat est intéressant./Photo DDM, Laurent Dard.

 

C’est en plein cœur du quartier Bel-Air que Marie-Pierre Vieu et ses colistiers avaient planté leur «barnum», une tente sous laquelle on peut se retrouver, samedi après-midi. «L’idée, c’est d’aller au plus près des gens, de provoquer la rencontre, de nouer le débat», assure-t-elle, toujours aussi décidée. Et ça marche, les habitants du quartier viennent au contact. «C’est normal, ils ont l’impression qu’ils sont oubliés. Partout, ils entendent dire que la ville s’est embellie, mais pas ici», scande-t-elle, en montrant d’un geste les bâtiments, «il y a vraiment une ville à deux vitesses. Le parc de logements sociaux doit être rénové, mieux, repensé, pour qu’il y ait, enfin, une vraie mixité sociale, que les Tarbais se rencontrent vraiment. C’est une demande très forte des habitants des quartiers populaires, en même temps qu’un habitat décent. Ce qui est intéressant, c’est que le dialogue est à double sens, nous portons nos propositions, qui ont beaucoup d’écoute, notamment la gratuité des transports, ou celle, partielle, de l’eau, les aides aux familles monoparentales, mais nous nous nourrissons aussi de ce que nous apportent les gens, leur réflexion nous enrichit, car elle est souvent pertinente. Et on se retrouve sur des fondamentaux communs, la solidarité, la démocratie et la citoyenneté».

Christian Vignes

 
Au pied des barres, le dialogue se noue rapidement. Et le débat est intéressant./Photo DDM, Laurent Dard.

Au pied des barres, le dialogue se noue rapidement. Et le débat est intéressant./Photo DDM, Laurent Dard.

 

C’est en plein cœur du quartier Bel-Air que Marie-Pierre Vieu et ses colistiers avaient planté leur «barnum», une tente sous laquelle on peut se retrouver, samedi après-midi. «L’idée, c’est d’aller au plus près des gens, de provoquer la rencontre, de nouer le débat», assure-t-elle, toujours aussi décidée. Et ça marche, les habitants du quartier viennent au contact. «C’est normal, ils ont l’impression qu’ils sont oubliés. Partout, ils entendent dire que la ville s’est embellie, mais pas ici», scande-t-elle, en montrant d’un geste les bâtiments, «il y a vraiment une ville à deux vitesses. Le parc de logements sociaux doit être rénové, mieux, repensé, pour qu’il y ait, enfin, une vraie mixité sociale, que les Tarbais se rencontrent vraiment. C’est une demande très forte des habitants des quartiers populaires, en même temps qu’un habitat décent. Ce qui est intéressant, c’est que le dialogue est à double sens, nous portons nos propositions, qui ont beaucoup d’écoute, notamment la gratuité des transports, ou celle, partielle, de l’eau, les aides aux familles monoparentales, mais nous nous nourrissons aussi de ce que nous apportent les gens, leur réflexion nous enrichit, car elle est souvent pertinente. Et on se retrouve sur des fondamentaux communs, la solidarité, la démocratie et la citoyenneté».

 

Publié dans #Dans la presse

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